Interview pour Az-jenata.bg avec Guzal Tajibaeva
Guzal Tajibaeva est médecin néonatologue, connue en Bulgarie en tant qu’enseignante du Système de Mirzakarim Norbekov et coach de développement personnel et. Depuis 19 ans, elle étudie auprès du célèbre docteur en psychologie et elle est devenue une de ses élèves les plus proches. Elle crée et anime également ses propres séminaires en Bulgarie, pays dans lequel elle se sent comme chez elle.
Q. Guzal, vous êtes un coach en développement personnel. Parlez-nous de votre travail et du type de personne qui sollicite votre aide.
Lors des cours sur la santé, la plupart des gens viennent avec des objectifs concernant leur santé. La méthode de rétablissement de la santé de M. Norbekov relance l’organisme de telle façon, qu’il commence à gérer par lui-même les handicaps que la personne a eu depuis des années. La plupart du temps, nous rencontrons lors de ces cours des problèmes de vue, de colonne vertébrale, d’ articulations, de thyroïde, de système génital, respiratoire, cardiovasculaire et digestif…Il s’agit d’états chroniques et c’est justement dans ces cas-là que la méthode de M. Norbekov donne d’excellents résultats!
Pour ce qui concerne mes séminaires de développement personnel, nous rencontrons aussi bien de jeunes ambitieux, que des adultes, qui souhaitent développer leur potentiel. Ils ressentent comme une insatisfaction qui les pousse à chercher leur chemin de vie. Depuis 18 ans, j’enseigne régulièrement et je rencontre, chaque jour, des personnes différentes à tous points de vue: caractère, expérience de vie, relation à soi et aux autres, ambitions rêves et objectifs. Chacun d’entre eux, indépendamment de leur métier, statut familial, social et financier, souhaite être heureux, aimé et accepté.
Q. Vous êtes élève de Mirzakarim Norbekov, qui est scientifique, mais aussi derviche.
A quel point le rôle de l’enseignant est-il important dans notre vie ?
Il est très important ! Toute personne, quel que soit son niveau, peut bénéficier de l’intervention d’un enseignant. Mais être un élève, ce n’est pas donné à tout le monde. Il faut d’abord apprendre à servir, être respectueux, être humble et faire abstraction de son orgueil. Personne ne vous donnera un enseignement sans que vous ne donniez d’abord de vous-même. Vous êtes auprès de votre enseignant et vous observez comment il agit. Par exemple, dans le domaine médical, vous observez comment il fait le diagnostic, comment et pourquoi il prescrit tel ou tel soin ou médicament. Lors des cours vous devez être attentifs, curieux et poser des questions. Si vous ne portez intérêt qu’à la théorie et si vous ne faites que poser des questions sans observer, vous n’aurez ni le savoir, ni l’expérience. Etre un élève c’est un état particulier. Les premières années, M. Norbekov nous a enseigné : « apprenez à apprendre ». Si l’élève n’a pas la capacité d’apprendre et celle de changer et de ressentir, son enseignant, même extraordinaire, ne pourra rien lui apprendre. L’irrespect et l’ingratitude, l’orgueil et le fait de s’approprier tous les mérites et d’oublier son enseignant dès que l’occasion se présente, n’est que vanité.
Q. Qu’est-ce qui vous a attirée dans la méthode de Norbekov, et qui vous a marquée au point de vouloir travailler avec lui ?
En 1999, j’ai entendu parler pour la première fois de la méthode d’auto-rétablissement lors d’une interview de Mr Norbekov. J’ai entendu une phrase qui m’a marquée. Il a dit que ses élèves pouvaient réchauffer une de leurs mains et refroidir l’autre seulement après quelques jours de cours. A cette époque, j’étais intéressée par le domaine ésotérique, ce qui m’a poussée à me procurer l’adresse du cours. Je m’attendais à trouver une petite salle avec 5-6 personnes en train d’effectuer des exercices, chauffer et refroidir leurs mains sous les indications de M. Norbekov (elle sourit). En réalité, il y avait 500 à 600 personnes. M. Norbekov n’était pas présent et les cours étaient animés par ses collaborateurs. Par la suite, un d’entre eux, Alexeï Martchenko, est devenu mon premier enseignant de la méthode. Plus tard, j’ai suivi le cours fondamental avec M. Norbekov.
Q. Un de fondements de l’enseignement de Mirzakarim Norbekov est le travail avec les émotions et les états intérieurs. Comment nos humeurs influencent notre quotidien ?
En général, les gens sont bons partout. De toute façon, Ils sont comme ils sont. Nous remarquons ceux qui nous ressemblent le plus, ceux qui dans l’instant ont une humeur semblable à la nôtre et qui ont le même état d’esprit. Quand nous sommes de bonne humeur, amoureux, heureux, les gens nous paraissent si gentils, si bons. Lorsque nous sommes de mauvaise humeur, mécontents de nous-mêmes, en mauvaise santé, alors, en fonction de ces états nous remarquons uniquement les personnes malheureuses, mécontentes et méchantes. En fonction de nos humeurs, notre attention se porte sur l’environnement qui nous correspond. Nous nous focalisons uniquement sur ce qui correspond à notre état intérieur.
Q. Parlons de l’amour. Où pouvons-nous trouver le partenaire idéal ? Donnez-nous quelques conseils.
Vous pouvez le rencontrer partout, même là où vous l’attendez le moins. Mais êtes-vous prêts à l’apercevoir ? A première vue, il pourrait ne pas correspondre à vos attentes et vous pouvez le rater…Et même s’il vous correspond parfaitement, peut-être qu’actuellement vous ne souhaitez pas le rencontrer par manque de confiance en vous, à cause de votre coiffure ou de vos vêtements …et vous remettez cette rencontre à plus tard…
Il existe une peur, la peur de la réussite. Quand votre objectif est si proche et semble réalisable, la plupart des gens sont prêts à laisser tomber et se satisfont du fait qu’ils ont « presque réussi».
Lors des cours, nous nous entraînons à développer différents états intérieurs, qui par la suite apportent aux personnes force et confiance. Certains de ces états les aident à atteindre leurs objectifs. Je ne peux pas vous expliquer exactement comment une personne trouve le partenaire, qu’elle « a commandé ». C’est comme si un ange unissait deux personnes. Et parfois, de façon complètement inattendue, cela arrive. Mais il est très important que la personne sache intérieurement ce qu’elle recherche dans son partenaire, ce qu’elle aimerait découvrir en lui, ses qualités et la relation qu’elle désire. Dans ces conditions, la magie opère plus facilement.
L’étape suivante, consiste à définir ce que nous pouvons donner à notre partenaire. Par exemple, une bonne vie sexuelle. Si votre partenaire a une grande demande à ce niveau, alors il sera satisfait. Vous cuisinez très bien ou au contraire, vous n’aimez pas cuisiner. Vous devez donc rechercher un partenaire qui va vous accepter comme vous êtes…Il est nécessaire de définir vos compétences et vos valeurs, ce que vous savez le mieux faire, ce que vous pouvez lui offrir. Et lorsque vous savez ce que vous voulez et ce que vous pouvez lui donner, vous entrez dans un état de force intérieure. Alors, vous aurez la chance de rencontrer la personne qui vous correspond le mieux.
Vous ne devriez pas vous laisser influencer par l’aspect extérieur de la personne. Si par exemple, vous rencontrez un homme, mais que ses goûts vestimentaires vous déplaisent, ne le rejetez pas immédiatement. Acceptez ce rendez-vous et observez ce qu’il va en résulter. Pendant cet échange vous pouvez sentir que cet homme a de grandes qualités et qu’il correspond à ce que vous recherchez.
Q. A quel point est-il important de faire des compromis ? Quelqu’un nous plait bien, mais il y a également des divergences qui nous éloignent l’un de l’autre. Jusqu’où aller dans le compromis ?
Le compromis est très important, mais nous devrions parler plutôt du fait d’être conciliant. La femme cède par amour et non pas par faiblesse. Ce n’est pas par manque de force pour obtenir ce qu’elle veut, mais par générosité pour son bien aimé. Quand l’homme à son tour cède face à sa femme, cela ne devrait pas être considéré comme une faiblesse ou comme une capitulation mais parce qu’il est généreux et qu’il est capable de dire « D’accord, ma chérie ». Il pourrait aussi insister, mais il cède par amour. Le fait de céder pourrait être interprété par autrui comme une faiblesse, mais en réalité c’est une force née de l’amour. C’est cela le compromis. La communication est très importante. Les gens ne communiquent pas assez. Ils n’arrivent pas à formuler des demandes excluant un refus. Le ton de la voix ou un état intérieur inadéquat créent des conflits.
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